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décembre 19, 2022

Balade à Paimpol

Dans les Côtes-d’Armor, se trouve une ville portuaire, donnant sur la Manche : Paimpol. Construite autour des bassins, elle vit de pêche et d’ostréiculture. Le nom de Paimpol vient du breton pen (extrémité) et poul (étang), en français « la tête de l’étang ». Autrefois, il existait de nombreux étangs et Paimpol était une presqu’île. Lors des grandes marées, les quartiers de la gare et du Champ de Foire étaient inondés.

La ville est charmante. Les maisons en pierre ou à colombages, ornent les petites rues. Une ou deux heures suffisent pour en faire le tour, le temps d’une petite balade. Les deux rues les plus anciennes, celle de l’église, qui rejoint la route de Lézardrieux et la rue des Huit Patriotes, ont conservé leur authenticité.

Les petites rues lui ajoutent une touche « hors du temps ». Le lieu le plus animé reste le port, la carte postale de Paimpol. Restaurants et cafés avec vue sur les voiliers, voient défiler des touristes de toutes générations, des plus jeunes aux plus anciens.

 

Paimpol et l’Islande restent étroitement et douloureusement liées. Étroitement à travers la période de « La grande Pêche » où les marins paimpolais embarquaient pour les goélettes, direction le Grand Nord, pêcher la morue.

Douloureusement car les conditions de pêche étaient dures et extrêmes. Il est courant d’avoir vécu la perte d’un proche pour nombre de familles paimpolaises. 

Pierre Lotti le raconte très bien dans son célèbre ouvrage « Pêcheurs d’Islande » datant de 1886 : Paimpol, ceux qu’on surnommait « les Islandais », la solitude des femmes de marins, la force de l’océan. 

La « cité islandaise » semble si loin de tout cela aujourd’hui. De nos jours, elle bat grâce au tourisme et à la plaisance.

Abbaye de Beauport

L’abbaye de Beauport est située près de la commune de Paimpol, dans le village de Kérity. L’édifice a été construit au début du XIIIe siècle par le comte du Goëlo. Au fil du temps, l’abbaye est devenue une véritable seigneurie monastique. Les chanoines y soignaient leur rayonnement spirituel et intellectuel en harmonie avec la Nature.

Les jardins, les vergers, la roselière, les marais et le massif forestier… Le jardin fournissait à l’époque des fruits et des légumes locaux et exotiques. Dans les vergers poussaient des châtaigniers et des pommiers, entre autres arbres fruitiers. Une basse-cour, une dizaine de vaches et génisses, deux taureaux et une trentaine de moutons ayant accès au pré salé fournissaient viande, œufs, lait et laine.

Catégorie: Tourisme
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